• AUTO-ENTREPRENEUR ça ne paie pas ...
    En bref - Humanité Dimanche n° 299 du 16 au 22 février 2012 - Source INSEE

    Les auto-entrepreneurs ont été 190000 à se lancer au premier semestre 2010,
    selon l'INSEE. Un tiers étaient auparavant au chômage et 38 % salariés dans le privé.
    Ils sont aujourd'hui un million, dont 40 % qui n'ont démarré encore aucune activité.
    Ceux qui ont pu déclarer des revenus affichent un chiffre d'affaires moyen de
    12000 euros par an.
    Ce chiffre se place très en dessous des plafonds autorisés de 80 300 euros (activité commerciale)  et 321 00 euros (prestations de services).

    Le télétravail ne concerne pas que les salariés, bien au contraire ...  

     Extrait -  06 février 2012   http://blog.eworky.com -

    On parle beaucoup en ce moment du développement du télétravail salarié, qu’en est-il du télétravail indépendant ?

    Le télétravail ne concerne pas que les salariés et heureusement vu le nombre d’offres au Pôle Emploi !


    Copie écran recherche offre d’emploi en télétravail sur le site Pôle Emploi

    La réalité est que le tissu économique est constitué de petites entreprises qui préfèrent externaliser plutôt qu’embaucher.
    Je ne parle pas ici des grandes entreprises, pour qui la délocalisation est une pratique courante (par exemple depuis 94, AIR France fait exécuter ses tâches administratives par un télécentre en Amérique du Sud – ).
    La difficulté du développement du télétravail se situe dans l’image de l’employeur et la croyance que l’employeur est nécessairement quelqu’un d’autre.

    3. Quel est le statut juridique d’un télétravailleur indépendant ?
    Pour débuter, il est recommandé de se mettre en, ce qui permet de constituer sa clientèle, puis créer son entreprise (Voir cette page sur le site dequi détaille les différentes solutions). Le portage a plusieurs avantages par rapport à l’auto-entreprise : éviter les démarches administratives et les impayés, continuer à cotiser pour l’assurance-chômage, faire passer des frais, limiter sa responsabilité…

    4. Certains hésitent à se lancer par peur de manque d’activité. Le télétravail indépendant souffre-t-il de la crise ? Quels sont les nouveaux métiers réalisés par les cyberworkers ?
    La crise favorise l’appel à la sous-traitance, c’est donc un tremplin pour celui qui se mets à son compte.
    La grande tendance en ce moment est le community management, il s’agit de développer la notoriété d’une marque sur des réseaux sociaux comme Twitter, Facebook ou encore Google Plus.

    5. Comment faire pour se lancer et trouver des clients ?
    C’est la question la plus importante. On doit consacrer la totalité de son temps à prospecter.
    Chronologiquement, il faut :

    • Se poser les bonnes questions : qu’est-ce que je vends ? à qui ? à quel prix ? comment ?
    • S’informer sur vos concurrents : qu’est-ce qui me différencie ?
    • Cibler et définir sa prestation : Plutôt que de dire que vous êtes en mesure d’assurer des tâches de « secrétariat de A à Z pour tout type d’entreprise au niveau national », proposez plutôt une prestation ciblée : selon les besoins : « saisie de compte-rendu », une profession : « pour les médecins », une localisation : « du département 13 ».

    Puis tester en prospectant par téléphone : en mettant à jour sa proposition de service en fonction des retours. 

    6. Dans quel genre de lieux travaillent les télétravailleurs indépendants ? Toujours depuis le domicile ? Ou aussi depuis des tiers-lieux de travail ? Depuis des espaces de coworking ? Des télécentres ?
    En majorité de chez eux pour allier vie professionnelle et personnelle. Je ne crois pas aux télécentres qui sont une issue d’une politique publique qui n’a jamais fait ses preuves.
    Par contre, je crois que les espaces de coworking sont vraiment utiles.

     Le télétravail en France n’est pas si en retard

    18 novembre 2011 - Source : Cyberworkers 

    41 % des auto-entrepreneurs travaillent essentiellement à leur domicile selon l’Insee. Pourquoi continuer à dire que le télétravail est peu développé, que les entreprises n’y font pas appel ? La question est posée.

    Selon l’Insee Les auto-entrepreneurs travaillent essentiellement à leur domicile (41 %) ou chez le client (41 %). 9 % d’entre eux sont non-sédentaires et seuls 8 % utilisent un local dédié ou une adresse professionnelle. L’activité chez soi est particulièrement fréquente dans l’information et la communication (75 %), mais aussi dans l’industrie (65 %). Dans la construction, l’activité se fait presque toujours chez le client (85 %). C’est dans la restauration et dans l’enseignement, la santé et l’action sociale que le recours à un local dédié ou à une adresse professionnelle est le plus fréquent (un cas sur quatre). 

    Parmi les auto-entrepreneurs ayant démarré leur activité, un sur trois travaille le week-end ou pendant les vacances. Cette part atteint même un sur deux dans le commerce. Par ailleurs, un auto-entrepreneur sur quatre occupe un autre emploi dans la journée.






    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires